Consulter ?

QUAND ET POURQUOI  CONSULTER ?

La toute première raison de consulter est la SOUFFRANCE.
Comment définir la souffrance ?

Est-ce qu’il ne s’agirait pas d’un mal-être intérieur, un mal de vivre se traduisant par une sensation d’oppression, le sentiment d’être perdu et dont l’origine n’est pas clairement identifié ?

A cela viennent parfois et même souvent s’ajouter des souffrances physiques : des douleurs, des insomnies ou des cauchemars, des troubles obsessionnels, des crises de panique…

Cette souffrance peut être générée par l’une des cause suivantes :

– angoisse, anxiété, stress
– dépression, désintérêt pour tout
– difficulté à lâcher-prise : peur de ne pas contrôler
– difficultés relationnelles, difficultés à communiquer
– échecs amoureux, professionnels
– phobies, inhibitions
– manque de confiance en soi
– peur de l’inconnu et du changement
– troubles psychosomatiques
– chocs post-traumatiques

Je peux alors vous proposer deux types d’accompagnement :
une psychothérapie
une relation d’aide

La psychothérapie

 » Il n’y a pas de traversée du désert, il n’y a qu’une marche vers l’oasis !  »

On peut décrire trois étapes, correspondant à une chronologie de la maturation personnelle.

Un temps pour la prise de conscience : C’est le temps du face à face avec soi-même en présence d’un autre, le thérapeute, qui nous accompagne. Il répond au besoin de verbaliser ses doutes, ses hésitations, ses questionnements… face à quelqu’un dont le métier est de nous entendre. Cela permet progressivement de comprendre son fonctionnement, ses blocages, ses difficultés afin d’améliorer sa relation à soi-même, en déjouant les résistance intérieures qui nous incitent à nier notre vulnérabilité. Il s’agit d’apprivoiser notre peur de rompre le fragile équilibre que nous nous sommes construit.
– Un temps pour le changement : C’est le moment de mieux se connaître, mieux se comprendre, de s’accepter et de trouver un sens à sa vie. Comment comprendre ce changement ?… Il ne s’agit pas de devenir quelqu’un d’autre mais plutôt devenir de plus en plus soi-même. Paradoxalement il s’agit d’arrêter de vouloir se changer afin de devenir une personne authentique et vraie, d’en finir avec un idéal du moi auquel nous nous comparons sans cesse, avec le personnage pour laisser vivre cette personne que nous sommes. Changer, c’est tout simplement s’accepter avec toutes nos limites et surtout avec toutes les ressources que nous avons en nous sans même le savoir. Le travail de psychothérapie permet de les découvrir, de les identifier puis d’apprendre à s’en servir pour mieux vivre.
– Un temps pour apprendre à mieux vivre : Il devient ainsi possible de trouver la confiance en soi et l’estime de soi, de redéfinir ses valeurs, d’être bien avec soi et avec les autres. Ce qui signifie accéder à plus de liberté intérieure, autrement dit apprendre à poser des limites et apprendre à dire non. C’est délimiter clairement son espace tant physique que psychique. C’est oser dire sa différence sans l’imposer et en respectant celle de l’autre. C’est connaître ses priorités et apprendre à faire des choix en assumant les conséquences de ces choix.

La relation d’aide

Elle apporte une aide ponctuelle pour traverser une période difficile ou surmonter un problème identifié, en permettant de se recentrer sur soi et de se resituer en tant qu’acteur de sa vie. Dans une relation d’aide, il s’agit tout d’abord de trouver en nous-même des nouvelles ressources pour une meilleure confiance en soi et une plus grande créativité à élaborer des solutions aux difficultés présentes. En résumé : reprendre des forces, dépasser l’épreuve et en sortir plus fort, mieux armé pour continuer sur le chemin de sa vie.

Elle peut être aussi une réponse à un besoin de se libérer d’un sentiment d’étouffer, d’être envahi par trop d’émotions enfouies, tenaces, un besoin d’exprimer des colères jamais exprimées, des larmes refoulées, des peurs que nous essayons de raisonner. Elle nous aide alors à faire la paix avec notre monde émotionnel, avec notre corps, avec les autres, avec nous-même.

Quoi qu’il en soit, dans une psychothérapie comme dans une relation d’aide, le thérapeute nous écoute et nous accorde son attention, sans jugement : on peut donc lui livrer ses zones d’ombre sans crainte d’être rejeté. Cela nous permet de vivre une relation que nous avons rarement connue tout au long de notre vie depuis l’enfance : cette relation dans laquelle nous nous sentons écouté, compris, accepté nous aide à nous écouter, à nous comprendre, à nous accepter. Une relation qui restaure ainsi en nous, notre capacité à nous faire confiance et à faire confiance aux autres.

Le thérapeute a plusieurs cordes à son arc, plusieurs outils, plusieurs approches et utilise au mieux toutes ses compétences au service de la personne qui vient lui demander de l’aide et selon les difficultés apportées. Il lui appartient de faire preuve de créativité et d’ingéniosité pour imaginer l’aide qui sera la plus appropriée et la plus facilitante pour aider à l’émergence et au développement des ressources su Client. Carl Rogers comptait davantage sur la personnalité du thérapeute, ses expériences, bien plus que sur ses diplômes et ses formations théoriques. Pour ma part, je pense qu’avant d’être une technique, la pratique de la thérapie est un art.

Je vois le thérapeute comme un guide qui accompagne un voyageur dans le désert. Ce guide doit avoir les capacités suivantes :

– il veille à ce que le voyage soit celui du voyageur qui choisit sa destination, ainsi que le chemin pour y parvenir. Bien que le guide puisse suggérer différentes voies, ou indiquer des pistes que le voyageur ne connaît pas, le choix final appartient au voyageur.

– il a une connaissance parfaite du terrain. Même si le chemin que le voyageur aura choisi d’emprunter lui est inconnu, parce qu’il est un habitué de ces dunes arides et des vastes étendues, il pourra faciliter le périple du voyageur. Grâce à son expérience et en bon éclaireur, il saura reconnaître des pistes quasi invisibles, percevoir les premiers signes d’une tempête de sable ou un ciel annonçant un orage, c’est-à-dire des dangers ignorés du voyageur et les moyens de les affronter. Il saura encore encourager le voyageur dans ces passages difficiles et l’aidera à dépasser ses peurs.

– il aura prévu les nourritures nécessaires pour tout le voyage ainsi que l’eau suffisante et des chameaux pour transporter tout l’équipement. Le voyageur se sentira ainsi en sécurité.

– il sait que l’oasis existe et que le voyageur pourra y parvenir quelque soit le chemin qu’il aura choisi de prendre. Quand les dunes apparaîtront toutes semblables, que la piste sera totalement effacée par la tempête de sable, que le voyageur doutera de son choix et doutera d’arriver à destination, le guide rassurera le voyageur. La confiance et la tranquillité du guide permettront au voyageur d’atteindre son but.

Pour garder la métaphore du voyage dans le désert, les différents chemins seront représentés par les différentes grandes orientations thérapeutiques dont je vais tracer les grandes lignes assez schématiquement pour permettre aux néophytes de se repérer.
Pour ces différentes orientations, des durées sont données à titre indicatif en sachant qu’il est impossible de les déterminer précisément par avance.

Vous pouvez maintenant aller dans les rubriques suivantes :
– « les différentes thérapies » pour vous informer sur les approches les plus répandues et reconnues par l’Association Européenne de Psychothérapie.
Cette liste, bien entendu, ne prétend pas être exhaustive : elle signale seulement les approches les plus courantes tout en donnant des garanties de sérieux.
– « mes approches » pour connaître celles que je pratique, nommées dans la rubrique précédente et développées dans celle-ci.

Que faire quand un proche va mal ?

Il ne s’agit pas de se substituer au « psy », mais avant tout autre chose d’entendre son mal-être. Être disponible, lui permettre de parler de son problème, d’y voir plus clair, de ne pas être seul et de savoir qu’il est important pour nous.
Ensuite, s’il décide de se faire aider par un professionnel, le soutenir dans sa démarche, jusqu’à ce qu’il commence à se sentir plus fort.
En résumé, ce dont a besoin quelqu’un qui va mal, c’est de savoir qu’il est relié à des personnes qui l’apprécient et qui l’aiment.
Il s’agit donc de maintenir et d’entretenir le lien.